N°60
édition du 15 juin 2012
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À l’approche de l’élection du doyen de la Faculté de pharmacie à laquelle il se représente, Jean-Yves Pabst fait le point sur les projets en cours de sa composante.
Doyen de la Faculté de pharmacie depuis 2008, quels chantiers avez-vous entamés ?
Jean-Yves Pabst : Je voulais finir en beauté mon mandat avec la rénovation du hall d’entrée de la Faculté de pharmacie. Mais pour des raisons budgétaires, ce projet ne se concrétisera pas immédiatement. Il consistait à supprimer les escaliers d'accès au hall d'accueil et remonter le parking au niveau de l’entrée du bâtiment pour permettre un accès handicapé. Le hall bénéficierait également d’un gain de 120 m² pour l’accueil et d’un espace exposition. Pour ne pas laisser le projet en suspens, la Faculté de pharmacie cherche des solutions pour récupérer des fonds et s’est associée à la Fondation Université de Strasbourg pour récolter des dons.
La remise en état des infrastructures du réseau informatique reste aussi en chantier depuis 2008.
La réforme des études de santé est un autre grand projet dans lequel vous vous êtes impliqué…
Depuis la mise en place de la Première année commune aux études de santé (Paces), la Faculté de pharmacie, tout comme celles de médecine et de chirurgie dentaire, réforme ses formations. Elle est obligée de réorganiser de la deuxième à la sixième année d’études pour rentrer dans le cadre du processus de Bologne : l’engagement à construire un espace européen de l'enseignement supérieur. C’est-à-dire le LMD. Ces réformes ne sont pas de simples replâtrages car la semestrialisation doit suivre les mêmes règles que dans les autres composantes. Il existe désormais un référentiel métier avec des objectifs à atteindre. Nous entrons donc dans un processus de licence et de mastérisation. Le grade licence est ainsi obtenu à la fin de la troisième année et le grade de master à la fin de la cinquième année. Le grade, mais pas le diplôme. L’étudiant est donc obligé d’aller au bout des six ans d’études sinon il n’a rien, parce qu’en France, on n’imagine pas, à ce jour, de métier intermédiaire. Pourtant, ailleurs en Europe ou aux États-Unis, il est possible d’exercer une activité d’officine avant les six années d’études validées.
Nous venons donc de mettre en place cette année la réforme de la deuxième année. Celle de la troisième année se fera l’année qui arrive et ainsi de suite. Ce qui induit un changement de programme, une adaptation aux nouvelles missions. En effet, depuis la loi Bachelot dite HPST (hôpital, patients, santé et territoire), le pharmacien a de nouvelles attributions. Il conseille le patient, il fait son éducation et il peut renouveler au besoin, et sous conditions, son ordonnance. Le pharmacien devient une profession de santé de premier recours.
Les études de pharmacien attirent-elles toujours les étudiants et pour quels métiers ?
Curieusement, et bien que les études de pharmacie soient en manque de communication comme celles de médecine, les étudiants sont de plus en plus nombreux à se présenter chaque année au concours. Ils sont 150 de plus cette année, soit 580 étudiants se présentant au concours alors que le numerus clausus reste fixé à 121.
Les études de pharmacien conduisent à une trentaine de métiers différents. Le plus connu, l’officine, ne représente pourtant qu’une petite part. Il y a aussi une filière biologie et une filière industrie : contrôle qualité, production, droit… Finalement on retrouve les pharmaciens partout : chez les pompiers, dans la police… et même à la présidence de l’université avec Alain Beretz !
Mais il faut encore faire beaucoup de publicité. La difficulté est d’être attractif car la France va avoir un problème d’effectif dont le renouvellement va au-delà des 3090 pharmaciens par an.
Quelle est la politique de la composante en matière de relations internationales et de recherche ?
La Faculté de pharmacie s’inscrit dans la politique internationale de l’Université de Strasbourg et suit les accords cadres. Des étudiants arrivent via Erasmus et, bien que ce soit compliqué avec la non-concordance des diplômes, une douzaine d’étudiants vient essentiellement d’Espagne et d’Italie. Quelques-uns de nos étudiants partent aux États-Unis. Et nous partageons des relations soutenues avec les pays du Maghreb. Nous accueillons également quelques professeurs ou maîtres de conférences invités.
Trois Unités mixtes de recherche (UMR) sont hébergées à la Faculté de pharmacie soit environ 270 personnes. Il existe également des équipes, soit dans des Équipes d’accueil (EA), soit dans d’autres UMR. Mais la faculté n’intervient pas sur leurs thématiques et le recrutement.
Propos recueillis par Fanny Del
En place depuis la rentrée 2010-2011, l'environnement numérique de travail (ENT) fait peau neuve. La nouvelle version sera en ligne dès lundi 18 juin. Tour d'horizon des nouveautés.
« L'ENT fonctionnait correctement sur le plan technique, mais il avait besoin d’être remis au goût du jour », explique Philippe Portelli, directeur de la Dun, la Direction des usages du numérique. Ce sera chose faite à partir de lundi 18 juin. « Dans un premier temps, nous avons revisité la forme graphique de l'interface pour qu'elle soit plus dynamique, avec de nouvelles polices de caractères, une navigation simplifiée grâce à des menus plus intuitifs et des onglets réorganisés pour l'ensemble des utilisateurs », poursuit-il. Et, dans un sourire, de rassurer la communauté universitaire : « Le Palais U ne disparaît pas de l'interface. »
Cette nouvelle version sera aussi technologique. Elle propose des options inédites, notamment celle d’ouvrir de nouveaux usages sous forme d’un ENT mobile en cours de construction. « Actuellement, il est possible de se connecter à l’ENT à distance depuis n’importe quel ordinateur, mais cette nouvelle version technique va permettre d'accéder à terme au portail via les smartphones, les tablettes, etc. », affirme Philippe Portelli. Cela implique un travail d'adaptation des contenus, comme l'emploi du temps, le dossier de l'étudiant ou encore le menu des restaurants du Crous, pour les rendre lisibles sur de tels supports. De la même manière, dès la rentrée, des applications mobiles devraient être mises en place, telles que la géolocalisation sur les campus par exemple. Mais attention : « Mobilité ne signifie pas égalité des services avec ce que l'on trouve sur l'ENT classique », précise le directeur de la Dun.
Une brique « Vie de l'université »
Autre changement notable, la brique « Vie institutionnelle », qui correspondait à l'ancien Intranet, a été remaniée : elle apparaîtra dorénavant sous l'appellation « Vie de l'université ». « Cette brique manquait de clarté, certains services étaient absents, c'était confus », explique Frédéric Zinck, responsable du pôle web au Service communication, à l'origine de ce chantier. « Avec la nouvelle version, l'ensemble des services seront visibles. Nous avons proposé des outils supplémentaires pour harmoniser la présentation, mettre en ligne des ressources propres aux services ou proposer des liens vers des contenus extérieurs à l'ENT. » Chaque service pourra également disposer de son propre module d'actualités, outil bien pratique de diffusion d'informations. « En clair, les contenus ont été clarifiés et nous avons mis de la vie dans cette brique », résume Frédéric Zinck.
En ligne de mire du groupe projet : développer de nouveaux usages et faire de l'ENT un véritable portail pour la communauté universitaire. À la rentrée, afin que les utilisateurs se familiarisent avec l'ENT, tous devront lire et signer la charte des bons usages des moyens numériques et les étudiants seront engagés à personnaliser leurs informations pour accéder à leur emploi du temps directement. « Si nous avons des demandes d'ajout d'onglets ou de services, de transformation de l'espace dans les mois à venir, cela voudra dire que les usagers se sont appropriés l'ENT et nous serons satisfaits », conclut Philippe Portelli, avant d'ajouter que « toute suggestion est la bienvenue ».
Floriane Andrey
Ce printemps, quatre nouveaux sites de services ou de composantes de l’université ont fait leur apparition sur le web :
Hébergés par la Direction informatique, ils ont été réalisés par le département web et diffusion scientifique de la Direction des usages du numérique.
La Mission Handicap vient de réaliser un nouveau portrait d'un personnel de l'université en situation de handicap. Après celle de Clément Beylet, nous suivons la journée professionnelle type de Guilhem Groh, gestionnaire financier à la Direction des finances.
La séance qu’a tenue le Conseil d'administration (CA) le 29 mai dernier a débuté par l’examen de la DBM (décision budgétaire modificative). Cet ajustement budgétaire qui est d’usage au cours de l’exercice, intervient dans un contexte financier tendu, qui est avéré pour un certain nombre d’universités. À l’Université de Strasbourg c’est la baisse régulière du fonds de roulement qui est préoccupante. Aussi le rectorat a-t-il exigé un prélèvement minimal sur ce fonds (1,7 millions d’euros) pour ne pas obérer la réserve prudentielle. Dans ce même souci, l’université est invitée à prendre des mesures d’économie afin de reconstituer le fonds et par là même ses marges de manœuvre. Après avoir entendu le rapport de la commission des finances et échangé sur les causes multiples qui sont susceptibles d’expliquer la situation, les administrateurs ont adopté la DBM.
La convention–cadre pour la Satt (société d’accélération du transfert de technologie), après une phase de concertation souhaitée lors de la précédente séance du Conseil d’administration, a été soumise au vote du conseil. La lecture d’une motion sollicitant le retrait de la convention a conduit Alain Beretz à rappeler les éléments de stratégie générale ainsi que les garanties et évolutions obtenues. Une majorité s’exprimant en ces sens, la convention a été adoptée.
Le sujet suivant portait sur la stratégie immobilière : Yves Larmet, vice-président Patrimoine, a fait un point d’étape de l’opération campus et de l’évolution des formules de mise en œuvre préconisées (abandon envisagé du recours à la société de réalisation et mise en œuvre de la maîtrise d’ouvrage publique ou de partenariats public - privé). Il a rappelé les projets réalisés dans le cadre du CPER : le Centre de biologie intégrative- Hôtel des plateformes à Illkirch, le Pôle d’administration publique et de propriété intellectuelle de Strasbourg sur le site de l’hôpital et enfin la Faculté dentaire.
Répondant aux inquiétudes des unités concernées et relayées par l’un des administrateurs, le président et son équipe ont réaffirmé la priorité donnée à la rénovation de l'Institut Le Bel.
Le dernier point qui a retenu plus longuement l’attention des administrateurs était consacré à l’examen du contrat d’objectifs et de moyens de l’École de management. Ce document stratégique, outil de dialogue interne de gestion et de déclinaison du projet d’établissement, fixe les règles imposées à chacune des parties et distingue les risques que chaque partie peut faire encourir à l’autre. Cet outil a vocation à être généralisé à l’ensemble des composantes. Le contrat liant l’École de management et l’université a été approuvé.
C.W.
La convention de rattachement de l'École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg (Ensas) et de l'Université de Strasbourg (Unistra) a été signée le 4 juin dernier par Philippe Bach, directeur de l'Ensas et Alain Beretz, président de l'Unistra.
Cette signature acte le rattachement des deux établissements et provoque l'entrée en application de la convention pour une première période de cinq ans. Cette convention avait été votée à l'unanimité par les deux conseils d'administration des établissements les 12 et 13 mai derniers.
Dans la continuité des journées du numérique organisées à l’université ces deux dernières années, la Direction des usages du numérique (Dun) invite les enseignants à participer à des rencontres dédiées aux nouveaux usages du numérique.
Les 27 et 28 juin prochain, les universités de Strasbourg et de Haute-Alsace s’associent pour organiser un grand évènement autour du numérique pédagogique : les Terrasses du numérique. Durant ces deux jours, des conférences, ateliers et retours d’expérience seront proposés aux enseignants des deux universités. L’occasion de se réunir et de partager découvertes, questionnements et bonnes pratiques.
Le 21 juin prochain sera, en plus de la Fête de la musique et du lancement du millésime 2012 de l'été, le temps du septième Rendez-vous des correspondants communication de l'Université de Strasbourg, qui se déroulera au Collège doctoral européen, de 9h à 12h.
Après la séquence initiale consacrée aux nombreuses actualités de la communication, le débat portera sur la thématique suivante : "Communication territoriale : quels enjeux pour l'université ? pour les territoires ?"
La possibilité sera ensuite donnée aux correspondants communication de poursuivre ces échanges autour d'un buffet, au cœur des jardins historiques, à l'arrière du Palais universitaire. Une invitation électronique incluant le programme détaillé de la matinée et un module d'inscription leur parviendra dans les prochains jours.
Contact : jerome.castle@unistra.fr
| 06/2012 | |
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| <strong>Conseil d'administration</strong> 14h30 - salle Alex-Weill - 5e étage de la Faculté de droit | Mardi 26 : Congrès |
| <strong>Conseil des études et de la vie universitaire</strong> 14h | Lundi 18 |
| <strong>Conseil scientifique</strong> 14h30 - salle Guy-Ourisson - Institut Le Bel | Mercredi 27 |
| <strong>Conférence des directeurs de composantes</strong> 14h30 | Mardi 19 |
• 19 licences professionnelles (LP)
déclinées en plus de 30 spécialités
• 1 032 étudiants sont inscrits en LP
soit 2,4% des effectifs de l'Unistra
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 27 juin midi pour une parution le vendredi 29 juin 2012. Attention : dernier numéro de l'année 2011/2012 !
Consultez les dates des prochains numéros.
